Vous ne trouverez pas de saint Glinglin dans les calendriers pour la simple et bonne raison que ce saint homme n'a jamais existé. L'expression est née à la fin du XIXe siècle, probablement dans l'est de la France. Elle proviendrait en effet du "seing glin-glin", le "signal qui glingue", qui sonne et qui représente la trompette annonçant l'heure du Jugement dernier, de la fin des temps. Remettre quelque chose "à la saint-glinglin" signifie donc "renvoyer l'événement à une date inatteignable, à jamais".
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